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Terminator : renaissance

Terminator pour les fans

mardi 9 juin 2009

En 1984, James Cameron nous faisait découvrir le Terminator, le tueur parfait. La mission de ce tueur mécanique : tuer Sarah Connor, futur mère du chef de la résistance contre le machines dans une guerre à venir. En 1991, On a cru être sauvé lorsque la puce à l’origine de tout à été détruite. Mais voilà qu’en 2003, Jonathan Mostow nous apprend que la guerre contre les machines aura bien lieu. Pour ce quatrième opus, McG nous transporte en plein cœur de la guerre, en 2019.

2019. L’humanité est en guerre contre les machines. Marcus Wright, condamné à mort en 2003, s’échappe d’un laboratoire de Skynet, l’ordinateur régissant les machines. Ignorant tout des 16 ans qui se sont écoulés ou de sa mystérieuse résurrection, Marcus part pour L.A. en quête de réponses.

Autant la faire tout de suite. Ce qui manque à Terminator 4, c’est une âme. Le jeu de mot pourri étant fait, on va argumenter un peu.

Il est vrai que techniquement, c’est bien fait. Les effets spéciaux marchent bien [1], la photo retranscrit bien un univers en guerre tout comme la caméra à l’épaule, les scènes d’actions sont spectaculaires. Mais voilà, il manque la tension, un intérêt, un rythme.

On passera sur les différentes incohérences du scénario [2]. On passera aussi sur le personnage de Marcus Wright - pourtant bien plus intéressant que John Connor - qui prend plutôt bien d’être un cyborg [3]. Après tout, on est dans un film d’action bourrin, on a mis son cerveau sur off en rentrant dans la salle. La où cela commence vraiment à pêcher, c’est quand on commence à s’ennuyer... Pour tout dire, le film m’a semblé bien plus long que Anges et Démons pourtant plus long d’une bonne vingtaine de minutes. La faute au peu d’intérêt que l’on porte aux personnages...

On notera en plus une fin pour le moins "étonnante", tant humainement parlant que stratégiquement, d’incessants rappels des "punchlines" cultes des précédents opus qui achèvent d’agacer [4].

En clair, si vous êtes fan absolu de la série des Terminator, vous avez de grandes chances d’apprécier ce film, pour peu que vous ne perdiez pas de vue que James Cameron n’est plus à la barre depuis le second. Sinon, ou si vous attendez plus de Terminator que des explosions décérébrées, passez votre chemin.

Terminator : Salvation bande annonce

Notes

[1] Ils peuvent, c’est majoritairement des effets mécaniques, comme dans le premier.

[2] Sache, ami lecteur, que Skynet peut tout à fait être survolé en hélicoptère sans le moindre problème. Soit Skynet est un gros crétin, soit à une confiance en lui disproportionnée...

[3] On préférera plutôt dans cette optique Battlestar Galactica et les humains découvrant qu’ils sont Cylons, perdant le contrôle de leur corps pour commettre des sabotages...

[4] Si c’est une chose de préserver la cohérence de l’ensemble de la saga en faisant apparaître des éléments emblématiques- les cassettes que Sarah Connor enregistre à la fin du premier épisode, la photo de sa mère que John Connor donnera à Kyle Reese, l’apparition du premier T800 sous les traits de Schwarzenegger...-, c’en est une autre de faire des clins d’œil au fan qui semblent uniquement dire "Hé ! Vous vous rappelez comme elle est bien la scène dans le premier quand le perso dit ça ?"

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