Arkhama.free.fr
Port > critiques ciné > Anges et démons

Anges et démons

Da Vinci Code 0

mardi 9 juin 2009

Robert Langdon est de retour. Regroupant la même équipe que le premier film (Tom Hanks en héros et Ron Howard à la réalisation) et les même recettes : énigmes et religion. Reste à savoir si le résultat est plus efficace que le code.

Au CERN de Genève, des chercheurs arrivent à créer de l’antimatière. Mais l’une des capsules est volée. À Rome, le pape vient de mourir. Mais alors que les cardinaux se préparent à élire le successeur, quatre d’entre eux disparaissent et le Vatican reçoit une vidéo montrant une bombe fabriqué à l’aide de l’antimatière et les quatre cardinaux. Les auteurs du message, les Illuminati, voulant se venger de l’Église, annoncent qu’ils tueront un cardinal par heure jusqu’à ce que la bombe explose. Le Vatican décide d’appeler à la rescousse Robert Langdon, spécialiste en symbolique, qui à fait de nombreuses recherche sur les Illuminati.

Le Da vinci code n’était pas un bon film. Certes, probablement pas assez mauvais pour justifier le tollé général qui a accompagné sa sortie, mais pas bon en tout cas. Que penser alors de l’idée d’une suite avec les même gens ? Les producteurs, en tout cas, ont pensé que c’était une bonne idée.

On retrouve donc dans ce film Tom Hanks en expert en symbolique et résolution d’énigmes et Ron Howard à la caméra. Tout comme le précédent film, la réalisation ne casse pas des briques. Le réalisateur de Willow est un honnête artisan du septième art, efficace, mais sans plus. Rien de nouveau de ce côté là. Reste donc l’intrigue.

Et la surprise. Si l’histoire se laisse suivre, les énigmes sont incroyablement "bidon". "Oh ! regardez ! Cette statue est notre premier indice. Elle porte une flèche qui pointe vers une autre église !" Un coup d’œil sur le plan de Rome, et hop ! vous avez trouvé l’indice suivant. Mais malgré cela, Anges et Démons reste sympathique. Et puis vient la fin et son dénouement. Et là, gloups...

Si l’intrigue tenait jusque là, d’un seul coup, on sombre dans le grand n’importe quoi abracadabrantesque. Les scénaristes se lance un concours du retournement de situation le plus invraisemblable et ils ont de l’imagination. Dans une fulgurance d’esprit qui ne peut que décrocher la mâchoire, ils ont allié un sens du sacrifice héroïque à faire pâlir d’envie Michael Bay et Bruce Willis dans Armageddon, le retournement de situation tellement hénaurme qu’il interdit toute cohérence quant au presonnage visé et l’habilitée à survivre en milieu hostile de Sshwarzenegger dans Predator [1]

Bref, les adaptations de Dan Brown au cinéma, c’est pas encore ça.

Anges et Démons : Bande annonce

Notes

[1] Survivre à une explosion atomique juste en courant, c’est pas rien quand même. Mais bon, c’est Schwarzy après tout...

Partager sur Facebook Delicious Digg! submit to reddit

Salle des cartes | Cabine du capitaine | Site armé par  SPIP | © Arkhama.free.fr