20th Century Boys chapitre 2 : le dernier espoir

Tokyo, 15 ans après le "Nouvel An Sanglant", exécuté par Ami d’après le cahier des prédictions écrit par Kenji et ses amis lorsqu’ils étaient enfants. Dans les écoles, on apprend que qu’Ami a sauvé le monde et que Kenji et sa bande n’étaient que des terroristes, ce qui n’est pas pour plaire à Kanna, la nièce de Kenji.
La découverte d’un nouveau cahier des prédictions, mentionnant l’apparition et l’assassinat d’un sauveur à Shinjuku va précipiter les événements.

Après un premier film extrêmement décevant, voici donc le second volet de la trilogie. D’abord, il faut dire qu’adapter les 22 volumes du manga (24 si on rajoute les deux volumes ) n’est pas évident. Si le choix de faire une trilogie plutôt qu’un seul film est assurément une idée de pur bon sens devant la densité du matériel original, il faut reconnaître que trois films seulement risque d’être un peu juste... Ensuite, ayant déjà parlé du manga sur ce site, je me permettrai de vous renvoyé sur l’article en question pour ce qui concerne l’histoire, le film en étant une adaptation fidèle pour me concentrer sur les aspects propres au film.

Et, malheureusement, les aspects propres au film ne sont pas très engageant. Sachez donc que, si vous n’êtes pas habitué aux œuvres japonaise, vous risquez d’avoir du mal à entrer dans un film où toutes les émotions sont exacerbés, où tout est surjoué.

On regrettera en revanche la nécessité, non seulement d’avoir vu le premier film (ça, c’est plutôt normal) mais surtout d’avoir lu le manga avant pour comprendre l’intégralité de ce qu’on voit à l’écran. Qui est ce personnage ? D’où sort-il ? Et surtout à quoi sert-il ? Comme je l’ai dit, la trilogie était nécessaire, mais limite déjà par la durée ce qu’on peut montrer et ce qu’on doit couper.

L’un des défaut tient également au média lui-même. Si le lavage de cerveau marchait bien dans le manga, tout comme les mystérieux personnages portant des masques, force est de constater que cela ne marche plus en film. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à voir la scène où les sbires d’Ami assistent, impuissants, à l’incendie de la maison d’enfance de leur leader.

En résumé, si 20th Century Boys était un très bon manga, on ne peut en dire autant du film malgré son ambition d’être un film à grand spectacle, pendant japonais des blockbusters américains. A conseillé aux fans inconditionnel du manga, qui verront leur héros prendre vie. Pour les autres, lisez plutôt le manga.