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Transformers 2 : Revenge of the Fallen

On joue à la guerre des robots ?

vendredi 17 juillet 2009

Les Transformers sont de retour ! Deux ans après le premier film, les gentils Autobots reviennent sur nos écrans casser du Decepticon. Youpi ! Ou pas ?

Depuis deux ans, les autobots se sont alliés avec les humains (enfin, les américains, mais ça revient au même) dans une traque des Decepticons vivant encore cachés sur Terre.
Sam Witwicky, lui, prépare son entrée en fac, soutenu par sa famille et, surtout par sa petite amie. Mais, suite à la manipulation d’un fragment du Allspark, il se retrouve avec des caractères étranges dans la tête... Et c’est caractères seraient liés à une arme secrète Decepticon, cachée sur Terre depuis plus de dix milles ans. Une course poursuite s’engage alors de nouveau autour de Sam pour la atteindre l’arme en premier.

Transformers, premier du nom, étant en plein dans la catégorie de ce qu’on pourrait appeler les films "plaisir coupable" [1]. Le deuxième à bien évidemment, voulu jouer dans la même court, mais en plus grand, plus rapide, plus de bagarres, d’explosions. Plus de tout, quoi. Et là, c’est le drame. Car, à force de trop en faire, le plaisir s’efface devant la culpabilité...

Michael Bay est un enfant. L’impression que l’on a, à la vision du film, est celle d’avoir regarder jouer un enfant de 5 ans avec ses figurines : ils s’inventent un prétexte bateau et zou ! les gentils se battent avec les méchants, détruisant tout sur leur passage. Normal, alors, de se débarrasser de tout les éléments gênant le jeu : scénario, jeu d’acteur [2]... Pourquoi pas... Après tout, on est venu pour voir des robots se taper dessus. La première partie du film ne sera donc qu’un prétexte pour amener tout les protagonistes sur le champs de bataille, en Égypte où il pourront joyeusement s’étriper pendant une scène finale qui doit avoisiner l’heure...

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Là, ça se voit peut-être pas, mais elle est terrifiée...

Jusqu’ici, pas de problème. Le mâle a ce qu’il voulait. Sauf que non. Qu’en on fait une suite, il faut faire comme le premier, mais en mieux. Et, Michael Bay étant un homme généreux, il s’est laché. Plein de nouveaux robots (des motos, des voitures, ...). Sauf que vous ne les connaîtrez pas. Je ne parle pas de leur conflits intérieurs profonds (on s’en tape dans ce film), mais juste de les voir un peu. Il ne font que traverser l’écran avant de mourir [3].

Concernant les Decepticons, là aussi déception. Certes, on voit les nouveaux de ce camp sauf que... Encore faut-il les reconnaître. Pour bon nombre d’entre eux (notamment Starscream et Megatron), impossible de dire qui est qui. Difficile alors, lorsqu’un meurt au combat, de comprendre pourquoi il revient après... Ah ! c’était pas lui... Cela ne facilite pas la lecture des scènes qui sont déjà bien embrouillée par le style Michael Bay...

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Michael Bay joue à la guerre.

En retrouve d’ailleurs, avec joie, tout ce qui fait la joie et le bonheur des films de ce réalisateur : humour régressif (mais comme je l’ai dit, MB est un enfant), montage épilleptique, ralenti sur les belles voitures, ralenti sur les belles filles, ralenti sur les hélicos, ralenti sur les héros avec un coucher de soleil ou ralenti avec un mix des quatres éléments [4].

Transformers : Revenge... est donc une déception, vous l’aurez compris. À vouloir trop en faire, Michael Bay nous étouffe sous un trop grand nombre de robots. Tout est trop grand, rien n’est traité en profondeur, même les bagarres - et, pour ce genre de film, c’est grave -. Le combat avec Devastator ou celui avec the Fallen, seront envoyé vite fait bien fait. Aucun nouveau personnage attachant. Rien. Autant revoir le premier. On attend le troisième en espérant que l’équipe ne souffrera plus de la folie des grandeurs...

Histoire de faire croire que je suis ouvert a l’avis des autres, un lien vers une critique plutôt positive.


Notes

[1] Vous savez, c’est ces films unanimement jugés mauvais et qu’on ne peut s’empêcher d’aimer...Celui d’Alfred Hitchcock était, parait-il, Benji. Le film avec un chien tout mimi qui sauve des enfants...

[2] Mais bon, ce n’est pas dans son jeu que les garçon veulent de la profondeur, chez Megan Fox...

[3] Sauf pour une fratrie de deux voitures particulièrement exaspérante qu’on aurait préféré, pour le coup, ne pas connaître.

[4] Je sens qu’un jour, pas si lointain, les gens riront dans les salles de cinéma devant les ralentis de MB comme ils rient aujourd’hui devant les colombes de John Woo...

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