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G.I. Joe - Le réveil du cobra

On joue à la guerre ?

jeudi 13 août 2009

Au départ, un comic, créé pendant la seconde guerre mondiale pour promouvoir l’armée, qui sera décliné plus tard sous la forme des jouets avec lesquels tous les petits garçon (ou presque) on joué. Évolution logique, les films d’animations pour faire vendre encore plus de jouets (comme pour Transformers). Et, comme pour Transformers, pourquoi ne pas l’adapter en film ? C’est chose faite...

Le soldat Duke est chargé de transporter une valise d’ogive contenant des nano-robots programmé pour detruire le métal. Le convoi est attaqué par de mystérieux agresseurs doté d’une technologie plus avancée. Seuls survivants de leur groupe, Duke et son ami Rip, sont sauvé par un groupe armé secret les G.I. Joe...

Autant le dire tout de suite, G.I. Joe n’est pas Le Grand Film qui marquera à tout jamais l’histoire du septième art, dans quelque domaine que ce soit. Pourtant, force est de reconnaître que les gentils GIs réussissent leur mission là où les robots de Michael Bay avaient échoué... Le film n’est pas plus intelligent, n’est pas plus clair au niveau de certaines scènes, mais la sauce prend...

Pourquoi ? Tout simplement parce que Stephen Sommers [1] n’a pas la prétention de faire un grand film. Son ambition n’est pas là. Elle est, tout simplement, de faire un film entrant de plein pied dans la catégorie plaisir coupable... Exit donc toute forme de psychologie construite et les liens entre personnages (Untel est le frère de Truc, Machin est l’ex de Bidule ...) nous est révélé par des flashbacks aussi nombreux que ridicules.

Mais la force du film, c’est le rythme. Une fois commencé, on ne relâche pas la pression et les scènes d’action et de destructions s’enchainent. Alors qu’on ressent les 2h31 d’un Transformers II avec un certain ennui, les 2h de films de G.I. Joe passent aussi rapidement que possible.

G.I. Joe est donc le blockbuster de cette année, loin devant le film de Michael Bay, à condition de débrancher son cerveau avant d’entrer dans la salle et d’aimer les explosions... Les enfants, eux, y verront un catalogue de jouet pour leur prochain noël : sous-marin, voitures gadgetisés, avions...


Notes

[1] Réalisateur de La Momie, du Retour de la Momie ou du décevant Van Helsing.

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