Arkhama.free.fr
Port > critiques ciné > Numéro 9

Numéro 9

mardi 25 août 2009

À la base, un court-métrage qui nommé au oscars. Impressionnés, Tim Burton (Edward aux mains d’argent, Batman ou encore Sweeney Todd) et Timur Bekmambetov ( réalisateur de Day Watch et de Wanted décident de produire le film. De quoi se réjouir. Quoique.

Lorsqu’il s’éveille à la vie, 9 découvre un monde en ruine, déserté par l’homme. Il n’est pourtant pas seul. Bientôt, il rencontre ses semblables, des poupées doué de conscience. Mais également des machines inquiétantes...

On nous dit que Tim Burton a été emballé par le court-métrage, et on veut bien le croire tant tout les éléments contribuant à un bon court métrage sont là. Des décors impressionnants, un univers intriguant, un design soigné... Mais, curieusement, une fois passé au long, ça ne marche plus... Certes, les personnages sont attachants, mais l’histoire, un mix entre le dernier Harry Potter (la séparation de l’âme et du corps) et Terminator (la guerre contre les machines, définitivement perdue, ici) peine à convaincre. Le monde est convaincant, mais, lorsqu’au bout dune heure, on a la sensation que le film est fini, ça fait mal. Et ce n’est pas l’extension d’une vingtaine de minutes, reprenant ce qui a été fait avant dans le film qui va changer quelque chose. Ni une fin obscurément new-age...

Numéro 9, sous ses airs de film d’animation pour adultes qu’on nous vend comme du jamais vu, est surtout bien vide. Dommage.

Partager sur Facebook Delicious Digg! submit to reddit

Salle des cartes | Cabine du capitaine | Site armé par  SPIP | © Arkhama.free.fr