Wonder-Woman française pas wonder
lundi 31 août 2009
Depuis Les Revenants de Robin Campillo, je me méfie toujours des films français qui tente une incursion dans le fantastique sans copier le cinéma américain. Aussi, à l’annonce de la sortie de La Femme invisible, je me suis tâté. J’y vais ou pas ? Après tout celui-là à l’air de traiter son sujet avec légèreté...
Lili est une actrice. Seulement voilà, elle devient, par moment, invisible. ne comprenez pas par là que les gens ne s’intéressent pas à elle, non, elle disparaît purement et simplement. Ayant pris conscience de cet étrange pouvoir, elle décide d’aller voir un groupe de médecins spécialisés prêts à l’aider à contrôler son pouvoir, à s’en débarrasser...
Incassable. En voyant ce film, on ne peut s’empêcher de penser au film de M. Night Shyamalan où Bruce Willis, coaché par Samuel L. Jackson apprend à devenir un super-héros. C’est en effet plus ou moins la même trame qui est développée ici. Lili, de personnage insignifiant, squattant chez sa sœur en attendant une audition qui marche, va devoir s’accepter en même temps que son pouvoir et une malédiction familiale qui l’empêche d’agir à sa convenance...
Sur la papier, ça sonne bien, d’autant plus qu’il y a de vrai bonnes idées (les fantômes des ancêtres, par exemple, ou bien la vision de Lili enfant), mais, malheureusement, ça ne reste bien que sur le papier... On ne rit pas vraiment, et, pour tout dire, on s’ennuie même, malgré les performances d’acteurs.
Bien sûr, on pourra dire qu’il y a un message derrière tout cela, la société qui rend petit à petit les gens différents transparents puis invisibles... Mais bon... Le message passe de manière tellement plate et ennuyeuse que, finalement, ce film restera une grosse déception. Sans attendre des séquences d’action à la Michael Bay, on aurait aimer qu’il se passe quelque chose... Et ce n’est pas le micro sourire final qui y changera quelque chose.