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Destination finale 4

La mort est un tueur en série

mercredi 2 septembre 2009

Après un accident d’avion. Après un carambolage sur l’autoroute et après un accident de grand huit, les héros de destination finale échappent, cette fois-ci, à une course de voiture qui tourne mal. Comme toujours, l’intro est spectaculaire. Et le reste ?

Une course automobile. Dans les tribunes, Nick et ses amis. Lorsqu’il a une vision d’un accident sur la piste qui lui coutera, à lui et ses amis, sa vie, il quitte la tribune, accompagné d’un petit nombre de personnes. Derrière eux, une explosion retenti. Nick a sauvé la vie de cette pooignée de gens. Mais la mort est bien décidé a finir son travail et poursuit les survivants, un par un.

Quatrième opus de la série Destination Finale. Les règles sont bien installés, on change pas une recette qui marche : un groupe de personnes échappent miraculeusement à un accident et la Mort tente de reprendre les victimes qui lui ont échapper. Au programme, une série de mise à mort donc, violente et, puisque la Mort est omnipotente, accidentelle.

L’intérêt de la série réside dans le pacte passé avec le spectateur. Si dans le slasher normal, on sait comment la victime va mourir, ici, le plaisir vient du fait qu’on ignore comment la Mort va s’y prendre. C’est alors un vrai plaisir de voir tout les petits détails d’un accident se mettre en place (un pistolet à clous abandonné négligemment pour la pose déjeuner, des lunettes tournés vers un tas de sciure, un bidon d’essence renversé...) puis de voir la machinerie se mettre en route, poursuivant son but inexorablement, comme une partie de domino. Et pourtant, la mort ne viendra que rarement d’où vous pouviez l’attendre.

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"Ouh la la ça fait peur ce film ! C’est tout flou !
- Mais non, c’est en 3d. Mets tes lunettes...

Le problème, en revanche, vient du fait que cette opus trahi quelque peu la Mort/Destin. Là où dans les précédents films - du moins dans mes souvenirs - on ne voyait que la main du destin dans de fâcheux concours de circonstances, la mort décide, ici, de forcé en peu le destin en déplaçant de menu objet. Qu’un brin de vent ouvre une fenêtre, pourquoi pas. Qu’une bouteille de laque glisse toute seule sur dix centimètres, c’est moins acceptable...

Mais le spectacle reste plaisant -on imagine sans mal ce que cela doit pouvoir donner en 3d [1]- malgré une galerie de personnage qui sont au mieux creux au possible (un seul est un tant soit peu esquissé), au pire carrément insupportable (leur mort nous apporte alors presque un plaisir sadique... Ah ah ah, bien fait !).


Notes

[1] Et oui, je l’ai vu qu’en 2d

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