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Southland Tales

C’est encore la fin du monde

lundi 9 novembre 2009

En 2002 sortait sur les écrans Donnie Darko qui s’est élevé rapidement au statut de film culte. En 2006, Richard Kelly présente à Cannes un film qui n’est pas sans point communs avec son film précédent. Peut-être moins incompréhensible (un début d’explication est donné à la fin), le film n’en reste pas moins difficile a appréhender...

Suite à un attentat à l’arme nucléaire sur son territoire, le 4 juillet 2005, les États-Unis déclenche un nouveau conflit généralisé. Celui-ci aura pour conséquence une réduction des capacités d’approvisionnement en pétrole. Le gouvernement se lance donc dans la recherche d’énergies alternatives.
Trois en plus tard, l’acteur Boxer Santaros est retrouvé au milieu du désert du Nevada après avoir été enlevé. Pourtant, Boxer vient également de réapparaitre à Los Angeles, amnésique, porteur d’un script annonçant la fin du monde, sans que quiconque ne puisse en expliquer la raison.
Pendant ce temps, l’ex soldat Ronald Taverner est impliqué dans un plan des "néo-marxistes" - un groupe de dissidents contre les lois liberticides votés par le gouvernement - visant à détruire USIdent - l’organe de contrôle de la population - et à destabiliser les élections à venir.

Bon nombre d’aspects de ce film font penser à Donnie Darko, le précédent film de Richard Kelly. Comme lui, il parle de la fin du monde [1] et, comme lui, il est assez abscons. Suffisamment pour justifier plusieurs visions, même si une explication "générale" est donné à la fin. Comme Donnie Darko, Southland Tales est un film exigeant, à ne pas regarder tard le soir lorsque les neurones ont commencés leur nuit...

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The Rock prépare son rôle

Cela d’autant plus que le rythme du film n’est pas particulièrement soutenu et semble particulièrement long... Non qu’il ne se passe rien, mais le film n’est pas un film d’action et vous ne risquez pas d’être scotché au fauteuil, à moins que vous ne soyez adepte des scènes "étranges" comme, par exemple, un homme devant son miroir s’apercevant d’un décalage avec son reflet. Le caractère cruellement crédible de la situation de départ - la troisième guerre mondiale, provoqué par un attentat, entraîne une pénurie de pétrole - renforce d’autant plus le caractère étrange de l’histoire lorsqu’elle part en délire, l’énergie de remplacement choisie provoquant des anomalies.

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Pendant que les Néo-marxistes préparent leur plan

Je finirai avec une mention spéciale à l’acteur "The Rock", au jeu hilarant -voir les tics de Boxer Santaros - qui confirme, pour moi, son statut d’acteur éminemment sympathique de film en film. Je n’oublierai pas cependant l’ensemble du casting excellent. Un film qui donne envie de voir The Box, prochain opus du réalisateur.

Southland Tales : bande annonce

Notes

[1] Au fameux :"28 days... 6 hours 42 minutes... 12 seconds. That is when the world will end. " succède un "This is the way the world ends. Not with a whimper, but with a bang."

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