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The box

To push, or not to push ?

mercredi 18 novembre 2009

Après Donnie Darko et Southland Tales, deux scénarios originaux, Richard Kelly adapte au cinéma une nouvelle de Richard Matheson : Button, button. L’auteur de Je suis une légende, L’homme qui rétrécit ou encore de Duel est donc une nouvelle fois adapté au cinéma.

Norma et Arthur vivent à Richmond, Virginie. Lui travaille pour la NASA, elle est professeur. Un jour, il découvre sur le pas de leur porte un mystérieux paquet contenant une simple boîte en bois surmontée d’un bouton ainsi qu’une carte, annonçant la venue d’un certain Arlington Steward. celui-ci, un homme défiguré, leur propose un étrange marché : le couple gardera la boîte pendant une journée. Si ils décident d’appuyer sur le bouton, ils gagneront un million de dollars, mais une personne qui leur est inconnu mourra. S’il n’appuient pas, il ne toucheront pas l’argent et la boîte sera reprogrammée et transmis à une autre famille.

Tout comme pour Roland Emmerich , l’avantage de Richard Kelly, c’est qu’on sait ce qu’on va voir [1]. Une fois de plus, il nous livre un film au rythme lent. Une fois de plus, il est déconseillé de laissé son cerveau à l’entrée de la salle. Et, une fois de plus, il sera question de la fin du monde, thème cher au réalisateur. Pourtant, je dois avouer que ce troisième film m’a plutôt déçu, et ce, pour deux raisons.

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Une offre qu’ils ne peuvent pas refuser...

Tout d’abord, le film débute plutôt bien. La famille se retrouve face à un choix qui plongerait dans des abimes de perplexité n’importe qui, puis celui-ci effectué, le mystère s’épaissit encore et la tension monte d’un cran. Qui est Arlington Steward ? Pour qui travaille t’il ? Pourtant, les choix de mises en scène à ce niveau sont maladroit. Difficile de ne pas sourire - j’en ai même vu certains rire franchement... - devant les employés zombifié d’Arlington... De plus, la conclusion du film pose un problème de cohérence. [2]

Ces deux aspects sont malheureux car, les autres aspects du film sont, par ailleurs parfaitement réussi, de la réalisation efficace au jeu des acteurs parfaits, les effets spéciaux marchent et la reconstitution des États Unis en 1975 est bluffante. The box reste néanmoins un film qui ne laissera personne indifférent. À voir néanmoins si on aime les films un plus profond que la moyenne.

The box - Extrait

Notes

[1] N’en déplaise à ceux qui entre dans la salle après avoir fait pile ou face ou juste parce qu’il y a Cameron Diaz et qui se plaignent...

[2] Spoiler : Comment expliquer le choix d’une famille d’appuyer ou non sur le bouton rouge alors que la victime sera finalement tuée par un deal du même acabit sans que les deux soient lié...

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