Clones

Dans un avenir proche, les gens pourront vivre leur vie sans sortir de chez eux. Des androïdes, doubles améliorés de leur propriétaire, sont pilotés à distance, iront travailler tandis que le pilote restera chez lui. Grâce à ce système, la criminalité baisse de manière significative. Pourtant, un jour, on retrouve dans la rue deux de ses androïdes, "morts". Chez eux, leurs propriétaires le sont tout autant malgré les systèmes de sécurité évitant la mort de l’utilisateur en cas de décès du "clone". L’identité de l’une des victimes est encore plus troublante puisqu’il s’agit du fils de l’inventeur de cette technologie qui a révolutionné le monde. Pour les agents Greer et Peters, une course conter la montre s’engage pour retrouver l’arme du crime, capable de tuer via les clones.

Comme vous l’aurez compris à la lecture de ce résumé, nous sommes ici en présence d’un nouvel exemple de l’incapacité totale à traduire les titre de certains distributeurs. En effet, le film n’a absolument rien, mais alors rien à voir avec les clones et le titre original (Surrogates) peut se traduire en français par : Substituts [1]. Nous n’allons donc pas assister à une nouvelle version de À l’aube du sixième jour. Quoique.

Quoique, car, comme ce film, Clones à pour ambition d’être un film d’action "intelligent", dans la plus pure tradition de la science-fiction en prévoyant les déviances de la science par l’homme. Et ici, les déviances sont nombreuses. La jolie jeune femme que vous draguez en boîte de nuit est contrôlée par un homme -forcément obèse-, vous ne voyez plus le soleil que par les yeux de votre "clone" et, pire encore, vous ne voyez désormais que le clone de votre femme. Heureusement, vous pouvez toujours vous réfugier dans des zones libres où les clones sont interdits.

Pour en revenir au parallèle avec À l’aube du sixième jour, Clones souffre malheureusement des mêmes travers : une surenchère d’action au détriment de la partie "réflexion" les problèmes n’étant finalement que survolé... De même, le scénario est finalement assez léger. Si il se laisse suivre avec plaisir, il n’y aura, en revanche, que peu de surprises à en attendre.

Un film qui sans être mauvais, n’est absolument pas indispensable. À voir pour se donner bonne conscience ("j’ai vu un film d’action, mais pas trop con quand même").