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Le drôle de Noël de Scrooge

jeudi 26 novembre 2009

Après une version avec Picsou, Mickey et tout leurs amis, Disney produit une nouvelle version du Cantique de Noël de Dickens. Et comme c’est Robert Zemeckis qui réalise, ça va faire mal...

Ebenezer Scrooge est riche. Et avare. En cette veille de noël, un jour comme tant d’autre pour lui, il reçoit la visite de son ancien associé, Marley, mort sept ans auparavant. Enchaîné pour l’éternité pour son avarice, Marley annonce à Scrooge la visite de trois esprits qui lui permettront d’éviter un sort funeste dans l’au-delà.

Tout le monde connaît ce conte de Noël, écrit par Charles Dickens en 1843, si ce n’est pour l’avoir lu, au moins pour avoir vu l’une de ses nombreuses adaptations [1]. Voici donc la dernière en date, estampillée Disney et réalisé par Robert Zemeckis.

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Même les avares ont aimé...

Je ne reviendrai donc pas sur l’histoire, puisqu’il s’agit a proprement parler d’un véritable conte de Noël, avec ce que cela entraine de bons sentiments, de joie, de paix sur la terre et aux hommes de bonnes volonté. Qu’il me soit juste permis de dire ici que le scénario semble suivre de manière assez fidèle le conte de Charles Dickens du moins de ce que j’ai pu lire de l’œuvre originale ici ( ou ici pour les anglophones ) [2], allant même jusqu’à reprendre des dialogues du texte.

Fidèle à la technologie qu’il a contribuer à développer avec le Pole Express puis Beowulf, Zemeckis nous propose une nouvelle fois un film d’animation réalisé en performance capture. Tant mieux. Car, au lieu de chercher le Graal de l’animation 3d -comme on pu le tenter un Final Fantasy ou comme le retentera James Cameron prochainement avec Avatar-Zemeckis est plus intéressé par le pouvoir que lui donne sa caméra désincarnée. Ici donc, pas de photoréalisme, mais un rendu cartoon pour les personnages. De plus, la technique lui permet donc de garder le meilleur des deux mondes : la performance des acteurs jouant les différents personnages - en limitant le nombre de ceux-ci, chacun pouvant jouer plusieurs rôles à la fois - et le virtuel qui permet à sa caméra les angles de caméra les plus fous, les trajectoires par ailleurs impossible avec une vraie.

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Scrooge face a son destin

L’émotion est également bien au rendez-vous, peut-être même un peu trop, tenant plus du misérabilisme pour de nombreuses scènes (après tout, c’est du Dickens...). De plus, certaines scènes risquent d’être un peu "dures" pour les plus petits (allégorie de la misère et de l’ignorance, fantôme des Noël futurs...)...

Pour finir, je dirai que, bien qu’ayant vu le film en 2d, la 3d risque, pour une fois, d’être vraiment un plus, puis que bon nombre d’image font appelle à des perspectives marquée. La séquence avec le dernier des esprits, notamment, doit rendre nettement mieux (fantômes sortant de l’ombre)

A Christmas Carol - bande annonce

Notes

[1] Notamment, si vous étiez enfant dans les années 80, une version animé avec Picsou en Scrooge et Mickey en Bob Cratchit

[2] Oui, aussi étonnant que cela puisse paraître, le décrochement de mâchoire n’est pas le fait d’un réalisateur en mal de gore, mais bien une idée de Dickens

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