Le vilain

Le Vilain, braqueur de banques sans scrupules, revient dans le quartier où il a passé son enfance. Il y retrouve sa mère, respectable vieille femme. Celle-ci ne tardera pas à découvrir la nature méprisable de son fils et à entreprendre de le remettre sur le droit chemin. Le Vilain, lui, est prêt à tout, sauf à bien se comporter... Une lutte à mort s’installe...

Avec Bernie, nous avions découvert Albert Dupontel réalisateur. Il revient aujourd’hui avec "Le Vilain", dans la même veine d’humour noir qui a fait sa marque de fabrique en quatre films.

Car le personnage du Vilain est méchant, et ce, depuis sa prime enfance pendant laquelle il martyrisait la tortue familiale en gravant des insultes sur sa carapaces, s’adonnait au kidnapping de doudou et s’amusait déjà à détruire les vies de ses concitoyens. Autant dire que la moindre bonne action venant d’un tel personnage est fort peu probable... Sauf si celle-ci débauche sur quelque forfait... Ainsi il n’hésitera pas à faire le bien autour de lui si cela a pour conséquence la mort de sa mère, alors qu’il se refuse à voler pour une bonne cause.

Association de victimes du Vilain

L’interprétation est irréprochable, de Catherine Frot vieillie pour l’occasion en respectable grand-mère aux seconds rôles tous parfaits et l’histoire, elle ne souffre pas de temps mort -Ah ! Les poursuites sur surfin’bird-.

Probablement moins méchant que dans ses autres films, Le Vilain peut constituer, du coup, une bonne introduction à l’univers de l’humoriste. Immanquable pour les fans d’humour noir.