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Avatar

Les Schtroumpfs : le film

jeudi 7 janvier 2010

Enfin, il sort au cinéma ce film dont on nous dit qu’il va révolutionner le cinéma. Enfin j’ai pu le voir au cinéma -c’est ça de vouloir y aller avec des amis !- et, enfin, je peux en écrire la critique. L’attente en valait-elle la peine -Là, je parle du film bien sûr- ? Plus de dix ans après Titanic, James Cameron reviens au film de fiction. Et en 3d. Attention les yeux.

Jake Sully, un ancien marine paraplégique, est choisi pour remplacé son frère pour une expérience mené sur la planète Pandora. Grâce à la technologie, il pourra contrôler le corps d’un autochtone, les Na’vis, et, ainsi, apprendre à connaitre leur culture et leurs points faibles. Car la société gérant l’exploitation de Pandora a un gros problème : cette race, considérée comme primitive, vit précisément sur le plus gros gisement d’unobtanium, un minerai extrêmement rare.

La première chose qui saute aux yeux, c’est le travail titanesque qui a été fait pour créer Pandora et son écosystème. Le dépaysement est au rendez-vous, surtout si vous avez la chance de pouvoir aller le voir en 3d [1]. Certes, les mauvaises langues ne manqueront pas de se moquer des plantes bio-luminescentes justes parce que ça fait joli - oh, la mousse brille la où je marche ! Un dance floor bio !- ou des chevaux à six pattes -alors que c’est nettement plus stable que sur cinq-. De la même manière, on ressent parfaitement le souci de créer une société organisée crédible pour les Na’avis, avec ses rites, ses croyances, , sa hiérarchie. Un souci de création ethnologique et morphologique comme on en vait pas u au cinéma depuis les Star Wars... Pas forcément révolutionnaire, mais bien agréable quand même.

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Et encore, vous n’avez pas la 3d, là...

Encore faut-il donner vie à cet univers. Et là réside le côté révolutionnaire du film. Difficile de dire où commence les images de synthèses, ou s’arrête le jeu d’acteur. Ajouter à cela une utilisation de la 3d qui, pour une fois, ne se ressent pas que dans la pub Haribo avant la séance, en grande partie grâce à l’utilisation de premier plan. Sur ce plan là, pas de doute, Avatar est révolutionnaire, comme l’ont été avant lui Terminator II, Abyss ou Titanic.

Reste le dernier point, le scénario. Et là, on ne peut pas dire qu’on est vraiment dans le révolutionnaire, loin de là... Avec cette gentille histoire de soldat infiltré qui, finalement, prendra les armes pour défendre ceux-là même qu’ils devaient chasser, on nage en territoire connu et le scénario ne vous réservera aucune surprise... Si l’usine à idée a travaillée dure pour le côté extra-terrestre (les connexions entre Na’vis et les autres êtres vivants), elle était complètement épuisée une fois arrivée au développement du scénario... De même, le fond n’est pas sans rappeler Hayao Miyazaki, par le côté profondément écolo du message. On notera quand même avec amusement que, malgré les différences de cultures, les extra-terrestre embrasse comme les humains... French-kiss power !

Avatar - bande annonce

Notes

[1] Mais alors, attention au mal de crâne après presque trois heures avec les lunettes sur le nez...

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