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La princesse et la grenouille

Retour aux sources

lundi 1er février 2010

Après près de cinq ans, le studio Disney nous propose à nouveau un long métrage d’animation dans la lignée des classiques du studios. Le résultat tient-il plus des films de la grande époque ou bien sent on encore le manque d’inspiration du studio ?

Nouvelle Orléans, dans les années 20. Tiana travaille dur afin de réaliser son rêve : posséder son propre grand restaurant. L’arrivée d’un prince désargenté va précipiter les choses puisqu’on lui propose une forte somme d’argent pour préparer une fête en honneur du prince Naveen. Seulement voilà, le prince Naveen a croisé le chemin du maître des ombres, Le Dr Facilier, qui l’a transformé en grenouille et a envoyé un imposteur le remplacer. Les chemins de Tiana et du prince grenouille vont se croiser.

Voici donc le film qui annonce le retour aux sources du studio Disney. Après avoirdécidé de se lancer dans la 3d et de fermer leur studio d’animation traditionnelle, Disney décide finalement, à travers John Lasseter, de rouvrir le département. Le premier film de ce département rené de ses cendres, c’est La princesse et la grenouille qui nous offre un retour aux sources du studio.

Retour aux sources pour l’animation traditionnelle donc, mais également pour un aspect qui risque de ne pas plaire à bon nombre de personnes : le retour des chansons. Sans être catastrophique -comme on a pu le voir dans certains films - les chansons ici se laissent écouter. Toutefois, il faut bien reconnaître que bonnes ou non, je fais parti de ses gens qui aurait préféré ne pas voir les personnages chanter.

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Et là, c’est le drame.

Sur le plan de l’histoire, le studio n’a pas fait d’étincelles. Si l’adaptation d’un conte classique à la Nouvelle Orléans est une bonne idée, les méandres de l’histoire risque de ne pas vous surprendre tant on se trouve en terrain connu... Les personnages, eux, sont plutôt attachants d’une manière générale - exception faite d’une luciole un peu "lourde"...- et le méchant, sans atteindre les sommets des grands méchants Disney, est plutôt réussi.

En bref, La princesse et la grenouille est plutôt sympathique, même s’il n’atteint pas le niveau d’un Blanche Neige ou d’une Belle au bois dormant, même si on peut regretter que la vision de la Nouvelle Orléans soit idyllique, -noir et blancs vivant en bonne intelligence.

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