Sherlock Holmes

Sherlock Holmes vient de faire arrêter Lord Blackwood au cours d’une messe noire pour meurtre. Mais, avant d’être pendu pour ces crimes, Blackwood promet au célèbre détective de revenir. Aussi, lorsque peu de temps après l’exécution, le tombeau est retrouvé ouvert, Holmes se lance dans une nouvelle enquête.

En voyant la bande annonce de ce film, on ne peut être que surpris par cette vision de Holmes, à mille lieues de toutes celle que l’on a pu voir jusqu’à présent. Un Sherlock Holmes qui semble résoudre ses énigmes plus avec ses poings qu’avec son intellect ! La mode du dépoussiérage à ses limites ! Et pourtant... Force est de constater que cette adaptation n’est pas si éloigné de la version de Sir Arthur Conan Doyle qu’il y paraît... En effet, si l’image de Holmes que l’on a est celle d’enquêtes purement cérébrales, il faut savoir que le détective, célèbre pour ses déductions, est un expert en boxe, escrime et baritsu [1].

Oui, Holmes se bat mais en restant Holmes : en analysant les forces et faiblesses de son adversaire avant de frapper, ne lui laissant aucune chance. De même la représentation physique de Holmes correspond au personnage tel que l’on pourrait se l’imaginer à lire les descriptions faites dans les nouvelles. Si l’on doit chercher des différences, c’est plutôt de côté Watson, présenté ici comme tout aussi apte à la bagarre que son ami...

Mais alors, le film, bien ou pas ? Et bien, finalement, bien. Oui, ça va vite, ça pète dans tous les coins et on laisse un peu les subtiles déductions de côté. Mais ça marche même si on peut regretter, aufinal un rendu plus "film d’aventures" que film policier... L’intrigue est prenante et l’amateur notera plusieurs clins d’œils à l’univers Holmesien : Irène Adler (la femme pour Holmes), Lestrade ou encore la présence d’un Moriarty, annonçant une possible suite...