Iron Man 2

Depuis que le gouvernement américain à appris que Tony Stark était Iron Man, il n’a de cesse d’essayer de récupérer l’armure pour l’intégrer dans son programme de défense. Pendant ce temps, en Russie, le fils du co-inventeur de la source d’énergie de l’armure décide de venger les torts faits à son père par Howard Stark, le père de Tony...

On retrouve donc avec plaisir Robert Downey Jr en Tony Stark, playboy super-héroïque. À la simple surenchère de vilains (voir Spider-man 3) les scénaristes ont préféré montrer l’évolution du héros. Nous découvrons donc un homme condamné par l’armure même qui devait le sauver, la pile le maintenant en vie libérant dans son sang un poison. Un point de départ intéressant pour les futures dérives du milliardaire.

Une armure est caché dans cette image. Sauras-tu la trouver ?

Mais un super-héros n’est rien sans ennemis [1]. Ici, nous avons donc droit à deux méchant : le premier, Justin Hammer, un concurrent de Stark, ne sera pas énormément développé, restant dans l’ombre de Whiplash. Ce dernier est, à proprement parlé le méchant du film. Une caractérisation -ultra classique, certes, mais caractérisation quand même- et surtout une interprétation bluffante de Mickey Rourke.

On notera également la présence de nombreux alliés tels que War Machine, Nick Fury (dans un rôle plus important que dans le précédent film) mais également la veuve noire... Ces deux derniers personnages permettant de préparer la venue du film des Avengers en 2012 [2]. On a donc droit à de nombreuses scènes préparant la création du groupe de super-héros (plus précises que les scènes post-générique de Hulk et d’Iron Man).

Le plan drague de Tony Stark

Finalement, on regrettera du film l’absence de véritables surprises. L’histoire se déroule et nous entraîne à la suite des personnages mais l’absence de méandres scénaristique nous permet de voir des kilomètres à l’avance là ou l’histoire veut nous emmener. Dommage. Du coup, de bon film, Iron man 2 devient un film juste "sympathique", même si très agréable à voir, que l’on soit fan ou non de comics.