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Robin des bois

mardi 25 mai 2010

Dix ans après Gladiator, Ridley Scott retrouve Russel Crowe pour un nouveau film historique. Après la Rome antique, c’est à nouveau au tour de moyen âge (après Kingdom of Heaven) d’intéresser nos deux compères. L’occasion de se pencher sur l’histoire d’un homme qui deviendra une légende, Robin des Bois.

Archer dans l’armée du roi Richard, Robin Longstride assiste à la mort de celui-ci pendant le siège d’un château français. désertant l’armée avec une poignée de compagnons pour rentrer en Angleterre, il découvre l’unique survivant du groupe chargé de rapatrier la couronne de Richard en Angleterre, Sir Robert Loxley.

Ridley Scott reforme donc,avec Russel Crowe, le duo qui l’avait sauvé de l’oubli avec Gladiator. Et il est difficile de ne pas penser à ce film pendant la scéance de Robin des bois puisque l’on retrouve tout ce que l’on a pu aimer dans l’histoire de la lutte de Maximus et de Commode. On pourra également penser à son Kingdom of Heaven, les époques entre ses deux films étant plus proche.

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Le prince Jean

On retrouve donc le goût du réalisateur pour les films historiques où la reconstitution de la vie de l’époque est extrêmement réaliste. Exit donc le Robin des Bois en joli collant vert immaculé dans la forêt de Sherwood. Exit aussi le brushing impeccable en toute circonstance ou les sorcière. Ce Robin des bois là présente la vraie misère du peuple, dont certains sont obligés de ce faire brigand, mais également de certains barons dans une Angleterre en guerre contre les français. Certes, le réalisateur prend des libertés avec l’Histoire (le père de Robin à l’origine de la Magna Carta, un débarquement français en Angleterre dans des péniches rappelant curieusement celles utilisées plus de sept cents ans plus tard pour le débarquement de Normandie,...) , mais le fond, la vie des personnes de l’époque est là. Les intrigues politiques aussi.

Techniquement, que dire si ce n’est que le film réserve donc son lot de scènes spectaculaires, filmés de la même manière que Gladiator. On retrouve d’ailleurs au générique le même monteur et le même directeur de la photo, deux habitués des films de Ridley Scott, il est vrai. On regrettera peut-être l’absence de scènes de pures tensions psychologiques, comme on pouvait en trouver dans Gladiator.

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Séquence "Il faut sauver le soldat Ryan"

Sur le plan des acteurs, la encore, c’est bonne pioche, le casting étant parfait de bout en bout. De Russel Crowe à Cate Blanchett, mais également les seconds rôles de Oscar Isaac en prince Jean -même si je dois avouer que le voir braillé que Robin des bois est un hors-la-loi dans la bande annonce m’avait un peu effrayé-, Max von Sydow, William Hurt ou Mark Strong. Tous sont parfaits.

En conclusion, je dirais que si, à mon avis, ce Robin des bois est un cran en-dessous de Gladiator [1] et un cran au-dessus de Kingdom of Heaven [2]. Il reste un très bon film à voir absolument.


Notes

[1] Certaines scènes de ce film sont justes magnifiques sur le plan de l’écriture, de la réalisation ou du jeu d’acteur pur...

[2] La faute à un Orlando Bloom mono-expressif.

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