Predators

Un homme reprend conscience brutalement en pleine chute libre. Après un atterrissage brusque, il se retrouve dans une jungle où il ne tarde pas a découvrir des compagnons d’infortune : un yakuza, une sniper Israélienne, un soldat russe, un membre d’un cartel colombien... Très vite, ces habitués de la traque humaine vont découvrir qu’ils sont les proies de chasseurs dangereux...

L’avantage avec les predator, c’est qu’on sait ce qu’on va voir : une lutte pour la survie. L’inconvénient, c’est que du coup, si on ne s’attache pas aux personnages, c’est raté. Et ici, c’est raté. Dur en effet de s’attacher à des personnages dont on ne sait rien, hormis le métier. Oui, ils sont en danger en mort, mais en fait, on s’en fout un peu... Alors lorsque l’un d’eux se fait descendre, c’est avec un désintérêt poli que l’on assiste à la mise à mort. Et si c’est un predator qui se retrouve dans la ligne de mire, pas d’euphorie plus... D’autant plus surprenant qu’un film d’animation nous offre en ce moment une séquence qui, à elle seule, représente un niveau de tension cent fois supérieur à l’ensemble de Prédators. Dommage pour un film qui aurait du en faire son fond de commerce...

Niveau effet spéciaux, le film est à la hauteur, même si ceux si tiennent surtout du maquillage ou du matte-painting pour un plan... De la même façon, le casting est convainquant, en premier lieu un Adrian Brody qu’on retrouve, de manière assez curieuse, dans ce film.

En conclusion, Predators est un film pour les fans de l’extra-terrestre chasseur qui ne ratent jamais un épisode de ses aventures, fussent-elles avec des aliens. Pour les autres, merci de se rabattre sur le film original de McTierman dont les enjeux émotionnels sont un tantinet plus intéressant...