Toy Story 3

Cette fois, ça y est. Le moment tant redouté est venu : Andy rentre à l’université et Woody et ses quelques amis survivants ne l’intéresse plus du tout. Aussi les jouets ne sont-ils pas trop surpris lorsque, suite à une succession de malentendus, ils se retrouvent dans une crêche. Un endroit idyllique ou l’on jouera avec eux jusqu’à la fin ?

Onze ans que nous étions sans nouvelles de Woody et de ses compères de plastique. Autant dire que c’est avec plaisir que l’on retrouve tout les personnages principaux des premiers épisodes. Et si dans l’épisode précédent, Woody avait des velléités d’abandonner Andy, c’est au tour de celui-ci de se défaire de ses jouets. Nos amis se retrouvent donc dans une crèche dont il doivent, bien évidement, s’échapper. L’occasion pour des séquences dignes de La Grande Évasion... Le film nous offre d’ailleurs une multitude de clins d’œil pour les cinéphiles.

Tout cela semble trop beau pour être vrai...

Côté scénario on retrouve la même trame que dans les deux premiers épisodes : retourner à la maison d’Andy avant un timing forcément serré. On retrouve également le méchant abandonné par son ancienne maîtresse. Une situation qui n’est pas sans rappeler aux jouets la leur... La mélancolie n’est pas loin...

Nous sommes au-delà du clown triste...

Heureusement, l’humour est, lui-aussi, omniprésent avec de multiples clins d’œil comme je l’ai dit, mais également grâce aux personnages (Ken et Barbie) ou aux situations (la reprogrammation de Buzz en mode Espagnol).

Le grappin !!

Toy Story clôt avec brio la série qui avait permis à Pixar de se lancer dans le long-métrage il y a déjà quinze ans [1]. Oubliez Shrek 4, Toy Story 3 est le film d’animation à voir absolument en ce moment.