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L’alerte Ambler

mercredi 28 juillet 2010

Auteur de plus d’une trentaine de roman, Robert Ludlum est devenu l’un des maîtres incontesté du roman d’espionnage, au point d’être devenu, après sa mort en 2001, quasiment une marque pour les auteurs continuant son œuvre. Première rencontre avec le géant, ou plutôt seconde, puisque c’est à lui que l’on doit les romans de la trilogie Jason Bourne (qui n’ont strictement rien à voir avec les films...)

Harrisson Ambler est un agent secret, probablement un des meilleurs. Pourtant, il ne peut s’expliquer comment il en est venu à être interné dans un hôpital psychiatrique spécialement dédié aux agents secrets sans aucun espoir de sortie. Aussi va t’il devoir s’échapper pour découvrir que son identité n’existe plus, que plus personne ne le reconnaît et que des gens biens décidés veulent sa peau...

Écrit par Robert Ludlum, l’auteur derrière la trilogie Jason Bourne, Harrisson Ambler n’est pas sans rappeler l’espion amnésique interprété par Matt Damon. Comme lui, il doute, c’est un ancien tueur de la CIA, comme lui, il doute de son identité et, comme lui, il est l’homme à abattre pour pas mal de gens.

Ludlum nous entraîne donc dans un aventure comme lui seul les écrire, où les retournements de situations sont légions, les trahisons le lot communs et le suspense, bien sûr, omniprésent. Car la quête d’identité de Ambler n’est, évidement, pas le seul enjeu, et le sort du monde repose dans les mains de ce schizophrène paranoïaque, comme le définissent les médecins du centre.

Alors même si il est difficile de ne pas penser à la trilogie Bourne en le lisant [1], le livre rempli parfaitement son office. Impossible à lâcher une fois commencer...

Résumé de l’éditeur

Bienvenue à Parrish Island, petite île paisible au large des côtes de Virginie : son musée local, sa faune, sa flore... et son centre psychiatrique top secret, où végètent d’anciens espions américains devenus fous. À moins qu’ils n’aient été enfermés là parce qu’ils représentaient une menace pour le gouvernement... Hal Ambler est l’un de ces prisonniers. Une chose est sûre : il n’est pas fou. Pour le reste, mystère. Lui-même ne sait pas comment il s’est retrouvé là. Et il ne reconnaît pas son propre visage... Ambler parvient à s’évader et, la mort aux trousses, se lance à la poursuite de... lui-même. Il comprend alors que " Hal Ambler " n’existe pas. Personne n’a jamais entend parler de lui - et pourtant tout le monde paraît déterminé à le supprimer. Pourquoi ? C’est ce qu’il devra découvrir, au péril de sa vie - et de celle de millions d’autres personnes.


Notes

[1] D’un autre côté, le film la Mémoire dans la peau n’a que peu à voir avec le livre de Ludlum...

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