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Inception

lundi 26 juillet 2010

Il est des films dont, à voir la bande annonce, on comprend que leur sortie sera un événement. Dark City était de ceux-là. Matrix également. Cette année, Inception pourrait bien être le film de la décennie. C’est ce que l’on peut penser à voir la bande annonce. Et après lavoir vu le film ?

Cobb travaille pour une grosse société. Son job : pénétré les rêves des gens pour y dérober leur secrets les mieux gardés. Recherché dans son propre pays, il ne peut résister lorsqu’on lui propose un nouveau contrat. En échange de l’effacement de son ardoise, il devra monté le plus gros coup qu’il ait jamais tenté : l’inception - l’implantation d’une idée dans l’inconscient d’une personne. Mais la défunte femme de Cobb, Mal, semble vouloir faire capoter les affaires de son mari...

En voyant la bande annonce, on ne pouvait qu’espérer que Inception serait un film de l’ampleur de Matrix ou d’un Dark City par les séquences ou le thème tout aussi novateur l’un que l’autre. Mais le film n’est pas, malheureusement pas exempt de défauts...

Le plus étonnant, compte tenu du sujet même du film, est un sérieux manque d’onirisme dans les séquences de rêves, surtout si vous avez pu voir, auparavant Paprika. Ici, les rêves sont ancrés dans le réalisme comme dans un réalité virtuelle à la Matrix.

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un rêve bien accueillant

Second regret : l’absence de règles clairement établie. "You mustn’t be afraid to dream a little bigger" dit un personnage. Mais le rêveur doit-il "préparer" les armes pour chacun avant de s’endormir - Comme dans Matrix justement où les personnages doivent charger des armes avant de pénétrer dans la matrice - ? Ou bien peuvent ils rêver des armes plus grosses si le besoin est - Auquel cas les personnages sont vraiment pas doués... - ?

On regrettera également une caractérisation des personnages limitée à Cobb uniquement. Qui sont les autres membres du groupe, on n’en sait rien et on n’en sera pas plus, si ce n’est qu’il connaisse tous Cobb.

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Ce couloir n’est pas sans me rappeler celui de Parpika...

On appréciera, en revanche, les multiples nivaux d’interprétation de l’histoire. Comme le montre le titre apparaissant dans la bande annonce et sur l’affiche le montre, le film est un labyrinthe et n’espérez pas l’apprécier pleinement si vous n’êtes pas prêts à utiliser un minimum vos méninges avant et après le film tant les manières de comprendre ce film - que CHristopher Nolan a voulu ouvert - sont nombreuses [1].

pour les point forts du films, également, outre un casting cinq étoiles, les interactions entre réalité et monde du rêve, la manière dont l’inconscient transcrit dans le rêve ce que le corps peut ressentir ( pluie, chute, ....) ainsi que la dilatation dans le monde du rêve.

En conclusion, s’il est trop tôt pour parler de statu de film culte ou non, Inception reste quand même un film à voir absolument au cinéma, ne serait-ce que pour ces trop rares séquences oniriques qui ne sont pas sans rappeler celles de Dark City...

Sur le site de Genma, une autre critique positive de Inception


Notes

[1] Voir à ce propos l’article d’Allocine sur le sujet.

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