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Le Dernier Templier

mardi 23 novembre 2010

Si l’ordre des templiers à été dissous en 1312, les moines soldats n’en finissent pas d’enflammer l’imaginaire des romanciers, des scénaristes de cinéma et autres auteurs de bandes dessinées... Pour preuve, le succès des histoires type "Da Vinci Code" ces dernières années et dont voici un autre représentant : Le Dernier Templier. Car, après tout, comme le dit Umberto Eco, "les templiers y sont toujours pour quelque chose..."

À New-York, le Metropolitan Museum présente une grande exposition sur les trésors du Vatican. Le soir de l’inauguration, quatre cavaliers, habillés en chevalier du temple, font irruption dans le musée qu’il pillent. Parmi le butin, un mystérieux encodeur. Pour Tess Chaykin et Sean Reilly, une archéologue témoin de la scène et le détective du FBI en charge de l’enquête, le vol ne peut que avoir un lien avec l’ordre dissous dans le sang et dont le légendaire trésor hante l’imaginaire collectif...

Voilà un livre décevant. Le point de départ en était pourtant plaisant et propre à enflammer l’imaginaire visuel : quatre cavaliers, habillés en croisés, pillant le Metropolitan Museum de New York... Et l’enquête commence, passionnante. Les personnages sont là, le mystère aussi. Après quoi court ces étranges cavaliers ? Quel est donc ce secret qui pourrait ébranler la chrétienté et pour lequel le Vatican est prêt à tuer ? Et puis on arrive au dernier tiers du livre, et là catastrophe...

Si jusque là, le livre était plaisant, la dernière partie, en revanche laisse franchement à désirer avec ses rebondissements oscillants entre le téléphoné et le ridicule - "Ha ha ! Et non je ne suis pas mort ! Surpris ?". Mais cela pourrait encore être pardonné -quoique...- mais il y a pire. En effet, l’impression qui m’est resté à la fermeture du livre est que l’auteur n’assume pas son idée -par ailleurs plutôt intéressante. Tout se passe comme si, effrayé par le concept qu’il avait voulu développer, l’auteur sabordait son œuvre, la jetant au poissons...

Dommage, car le Dernier Templier aurait pu, sinon, être autrement plus marquant qu’un sous Da Vinci Code, un petit roman d’été à lire sur la plage...

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