Buried

Lorsque Paul Conroy reprend conscience, il découvre autour de lui les quatre planches d’un cercueil enterré. Comment il est arrivé là, Paul l’ignore. Son dernier souvenir remonte à l’attaque de son convoi par des soldats Irakien. Pour sortir de ce piège, Paul ne dispose que de 90 minutes, d’un briquet et d’un téléphone...

Un principe simplissime, un milieu claustrophobique et une occasion en or de jouer avec les nerfs du spectateur. Hitchcock aurait adoré. Ou se serait peut-être rendu compte de la difficulté de tenir le film pendant 1h30. Car, disons le tout de suite, le principal défaut du film, c’est la durée... Une fois la situation posée, le film s’enlise pendant une bonne heure avant de retrouver, heureusement, dans le dernier quart d’heure un regain d’intérêt. En un quart d’heure, la situation est épuisée et se qui suivra ne sera que du délayage... De plus le sentiment de claustrophobie ne fonctionne qu’à moitié. La faute à certains plans qui, soudainement nous font paraître le cercueil immense. Un cercueil à géométrie variable en quelque sorte...

Heureusement, il y a quand même quelques points positifs. Notamment un côté anti-américain - au sens capitaliste. Ainsi, le film offre quelques scènes d’anthologie comme cette société apprenant à son employé qui va, selon toute probabilité, mourir qu’il à été licencié la veille afin de ne pas avoir à payer d’assurances... À sauver également le dernier quart d’heure jusqu’à l’ultime seconde qui permet, in-extremis, de sortir de la salle sans avoir l’impression d’avoir perdu son temps.

Buried est une curiosité, à voir une fois. Malheureusement, il ne marquera pas les mémoires. Du moins pas la mienne...