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Raiponce

vendredi 3 décembre 2010

Les studios Disney nous présentent donc leur 50ème long métrage d’animation. Que de chemin parcouru depuis 1937, l’année de sortie de Blanche Neige... Hum... En fait, pas tant que cela...

Pour sauver la reine, gravement malade et enceinte, les habitants d’un royaume doivent trouver une fleur magique qui la guérira, au grand dam de mère Gothel qui utilisait les propriétés de ladite fleur pour conserver la jeunesse éternelle. Aussi, quand les pouvoirs de la fleur passent dans la chevelure de la princesse, mère Gothel décide-t’elle de kidnapper l’enfant et de l’élever loin des hommes, dans une haute tour cachée au fond de la forêt.
Dix-huit ans plus tard, Flynn Rider, vole la couronne de la princesse. Poursuivi par les gardes du château, il se réfugie dans une tour.

Le cinquantième long-métrage d’animation des studios Disney marque un retour aux sources avec le retour aux contes de fées. Raiponce est un film dans la grande tradition des Disney et s’assume comme tel. Nous aurons donc droit à notre lot de scènes émouvantes et de bons sentiments. Et de chansons. Et ça, c’est mal. Car si La Princesse et la grenouille marquait le retour des chansons dans les longs-métrages, Raiponce, elle, marque le retour des chansons insupportables - un grand merci à Alan Menken qui à commis la musique. Du coup certaines scènes tiennent plus du calvaire pour les oreilles que d’autre chose.

Heureusement, le film se rattrape sur une trame qui, sans être incroyablement novatrice, loin de là, reste très plaisante à suivre grâce aux personnages attachants et un humour de tout les instants -mention spécial à l’animateur du cheval- qui, en plus marche. Et si certaines scènes sont des clichés "disneyen" (la scène de la taverne ou l’arrivée au village) d’autres provoquent littéralement un véritable enchantement (la séquence des lanternes). De même, certains décors sont particulièrement impressionnant, au point de regretter de ne pas voir les personnages s’attarder plus dedans (notamment celui du barrage).

Mon seul regret sera donc, outre des chansons insupportables, comme je l’ai dit plus haut, une méchante un rien décevante en regard à d’autres vilain que Disney nous avait offert. Certes, elle est manipulatrice à souhait, mais la sensation de réel danger qu’elle procure n’intervient finalement que tard dans le film. Dommage.

Malgré cela, et selon votre degré d’acceptance musicale, le film reste plus que plaisant à voir.

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