Princess Bride

Parce qu’il est malade, un petit garçon doit supporter son grand-père qui a entrepris de lui lire l’histoire que son propre père lui lisait quand il était malade, l’histoire de la princesse Bouton d’or et de son grand amour Westley (beuk !). Mais alors que celui-ci a disparu, victime du terrible pirate Roberts, Bouton d’or est promise au prince Humperdinck...

Il y a des fims comme ca qui font plaisir à voir. Il y en a même qui font plaisir à voir et revoir. Celui-ci fait définitivement parti de la seconde catégorie. Nous ne sommes pas en présence du chef d’oeuvre qui changera à jamais l’histoire du septième art, mais ce n’était pas non plus le but du film. L’intérêt principal du film réside dans l’hommage amusé au contes de fées et autres histoires de princesses.

Amusé, parce que le film est entièrement construit sur un second degré jouissif et enchaîne les répliques non-sensique du genre : il n’y a pas de bons plans sans brouette (en préparant un plan pour attaquer le château) ou le vieux roi, avec un sourire niais aux lèvres, après que la princesse lui ait déclaré l’avoir embrassé parce qu’elle allait se suicider, s’exclamant à la reine : "Hé, elle m’a embrassé !!"

Le film représente aussi un véritable plaidoyer pour la lecture, grâce à l’histoirette du petit-fils et du grand père. Si le petit fils est, au début de l’histoire farouchement opposé à l’idée du livre, autant dire qu’à la fin, il est carrément emballé, prouvant ainsi que oui, on peut ressentir autant d’émotions à la lecture d’un bon livre que devant un match de foot (voire plus, mais ça, c’est un avis personnel...). Un point amusant à remarquer, quand on pense aux multiples rediffusions dont ce film à fait l’objet à la télévision...

Alors, même si les décors sont en carton-pâte, pourquoi bouder son plaisir ?