Monsters

Une sonde de la NASA s’écrase au Mexique. À son bord, des échantillons de vie extra-terrestre. Six ans plus tard, le pays est infesté de formes de vies et la guerre fait rage pour pour éviter leur propagation. Andrew Kaulder, un photographe, doit escorter la fille de son patron à travers le Mexique jusqu’au États-Unis.

Publicité mensongère ! Pourquoi ? Parce que, malgré ce que laisse croire le titre explicite, une affiche à l’ambiance menaçante et une bande annonce vendant un film de film de monstres, nous sommes ici en présence d’un film romantique. Ce qui, à la rigueur ne serait pas grave si l’histoire d’amour était bien racontée. Sauf que ce n’est pas le cas... Dialogue plat, situations grotesques. Rien n’est à sauver de la bleuette...

Alors reste le côté monstre sous exploité. Mais les trop rares apparitions des extra-terrestre peinent à convaincre... Heureusement, il y a l’arrière plan, rappelant constamment que les hommes sont en guerre contre les "monstres", détruisant leur propre villes dans l’effort... Ville détruites, matériel militaire abandonné, bateau échoué dans les arbres, portant des traces de sang. Un climat qui est le principal atout de ce film, bien qu’insuffisant. Et ce n’est pas la fin, trop rapide, avec son montage qui semble n’avoir d’autre but que de nous faire revoir le film, qui sauvera Monsters.

À fuir, même si l’univers pouvait être sympa...