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Tron l’héritage

mardi 1er mars 2011

Tron, pour moi, à véritablement le statut de film culte. Découvert avant mes dix ans, l’esthétique et l’univers du film m’ont durablement marqués. Vingt huit ans et un jeu vidéo après, la suite sort.

Kevin Flynn, génial informaticien, disparaît mystérieusement laissant à son fils, Sam, un empire économique et les histoires de ses aventures dans la "Grille" avec Tron. Le temps passe, Sam devient adulte -forcément rebelle. En suivant la trace de son père, il découvre bientôt le labo secret de son père et se retrouve à son tour propulsé sur la Grille et condamnée aux jeux...

Si pour de nombreuses personnes Star Wars fait figure de film sacré à ne pas toucher ni critiquer, il faut savoir que Tron a, à peu de chose près [1], la même aura pour moi. Ceci étant dit, passons à la critique...

Car il y a matière à critiques : en premier lieu le scénario. En effet celui-ci est incroyablement plat. Du fils rebelle au méchant, poussé au mal pour par sa volonté de créer un système parfait les personnages ne brillent pas par leur caractère inhabituel. De même, l’histoire, sans être particulièrement ennuyeuse ne propose pas le dépaysement du premier, d’un Star Wars ou d’un Avatar et calque sa structure sur le premier (arrivée aux jeux - fuite - nécessité d’aller à la tour de communication avec un disque de données vital).

Dans la catégorie des regrets, il y aura également la musique de Daft Punk. ... Maintenant que vous avez fini de hurler, je m’explique : malgré l’excellence de la musique du duo - je l’écoute assez fréquemment, pour ne pas dire en boucle, sur Spotify - celle-ci est à mon sens beaucoup trop présente. Si le clin d’œil en boite de nuit virtuelle est amusant, l’omniprésence de la musique tout au long du film fait espérer, par moment, des plages de silence.

Le film n’est pourtant pas dénué de qualités, tel que la direction artistique ou différents clin d’œils au premier volet (la salle d’arcade, le fils de Dillinger, un génie de la programmation qui semble aussi maléfique que sont père). Le film se laisse finalement regarder sans déplaisir mais n’aura surement jamais le même statut culte que celui qu’à pu avoir son aîné qui avait devancé l’univers cyber-punk au cinéma.

Reste cette question lancinante : pourquoi (hors question marketing) appeler ce film Tron, au vu du rôle insignifiant du programme Tron dans ce film ?


Notes

[1] Si ce n ’est que je suis plus ouvert aux avis divergents

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