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JCVD

Ben vlà que j’me met à aimer les films de Van Damme !

mercredi 18 juin 2008

Après John Malkovitch (Dans la peau de John Malkovitch) et Johnny Halliday (Jean Philippe), Jean-Claude Van Damme rentre dans le cercle très fermé des acteurs à jouer leur propre rôle dans un film portant leur nom. Une sacré reconnaissance quand même pour quelqu’un qui, jusque là, s’il n’a pas brillé par ses talents « d’acting », reste quand même une légende du cinéma d’action made in 80’s.

Jean Claude Van Damme va mal. Il est en plein divorce, se bat avec sa femme pour garder sa fille et doit donc payer des frais d’avocats mirobolants. Il accepte donc les productions de secondes zones, puisque même Steven Seagal lui pique ses rôles (mais bon, il a coupé sa queue de cheval... On peut décemment pas lutter contre un Steven Seagal qui coupe sa queue de cheval...). Histoire de souffler un peu, il rentre au pays, à Bruxelles. Signatures d’autographes, prises de photos avec des fans... Puis Jean Claude rentre dans un bureau poste. Quelques instants plus tard, un coup de feu éclate. Jean Claude Van Damme vient de prendre en otage les employés et les clients du bureau de poste !

JCVD - La démo

Tout commence, avec cette vidéo, diffusée, il y a à peu près un an. Jean Claude Van Damme qui se rend à un casting pour un film sur... Jean Claude Van Damme... On y découvre non pas un acteur « aware » mais un être humain, qui réagit avec suspicion à l’annonce d’un projet à son nom... Ce ne peut être qu’un film pour se foutre de sa gueule, sinon pourquoi ne pas l’avoir prévenu ? Et, finalement, cette vidéo est complètement représentative de l’idée du film. Elle nous montre, en effet, Van Damme non pas tel qu’il est exhibé à la télévision, mais tel qui pourrait être en vérité. Un homme, avec ses faiblesses, ses doutes, ses peurs, et qui, une fois sorti des tournages, n’a rien des super héros musculeux qui égorgent les terroristes avec une carte de crédit... C’est peut-être d’ailleurs le point fort du film. L’humanisation d’une légende (on trouve quand même des livres sur les pensées de Jean Claude et autres BD...) par un réalisateur, visiblement fan... L’acteur donne du coup le meilleur de lui-même (même si certains diront que jouer son propre rôle, c’est pas si compliqué...), notamment, au cours d’une scène d’introspection assez émouvante... Certains ont comparé le film au travail de Tarantino. Il est vrai que, de part sa structure tout en flashback, l’association est facile. Pourtant, là où les films de Tarantino se révèlent creux (à quoi sert vraiment la déstructuration narrative chez lui ?) JCVD se révèle plus fin, chaque flashback apportant un point de vue différent sur l’affaire... JCVD représente donc une double bonne surprise donc puisque, outre un scénario comme on a peu l’habitude d’en voir (même si on est loin de la folie d’un « Dans la peau de John Malkovitch »), le film, en plus, est réussi...

JCVD - Bande Annonce

En bonus, une petite pub pour WoW avec JCVD qui fait dèjà preuve d’auto dérision...

Pub WoW
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