WALL-E

Wall-e est un robot dont la tache est de nettoyer la Terre des ordures laissées par les humains. Du matin au soir, il compacte les déchets en petits cubes qu’il empile en gigantesques tours, dignes de rivaliser avec les plus grand buildings. Mais depuis 700 ans, Wall-e, mis a part un petit cafard, est seul. Nul n’a donc remarqué une anomalie dans son comportement : Wall-e a développé une personnalité... Mais un beau jour, Wall-e reçoit la visite d’un autre robot : Eve.

Il y a des gens, comme ça qui sont énervants... Quoi qu’ils aient fait avant, ils arrivent toujours à faire mieux...Chez Pixar, la barre est placée de plus en plus haut d’une année sur l’autre. Si le fond du film –une fable sur l’écologie- est classique, elle est traitée de manière irréprochable sur le plan technique. Les animateurs réussissent le tour de force de rendre attachant un petit robot cubique -exploit certes plus facile après avoir donné vie à une lampe joueuse... Mais ça marche. On suit vraiment les aventures du petit robot pour retrouver sa dulcinée avec passion. Cela grâce en grande partie a une animation qui emprunte beaucoup aux films burlesques du muet. Toutes les émotions passent par la posture du personnage.

En fait, le seule problème viendrait de l’histoire. Si Pixar nous propose un avenir sombre ( une Terre que l’homme a du déserté car invivable pour cause de pollution trop importante – la hauteur des déchets que Wall-e empile dépasse quand même les grattes-ciels – et une évolution pour l’humanité guère enviable...), le tout reste quand même extrêmement gentillet... Évidement, on parle d’un film pour familial quand même...

A noter également, toute une série de petits films mettant en scène Wall-e et différents objet : un cerceau, des écouteurs, des balles rebondissantes... De plus, il faut savoir que les cinéma UGC ne diffusent pas Presto, le court métrage Pixar qui, normalement, précède Wall-e...