Arkhama.free.fr
Port > critiques ciné > Le jour où la Terre s’arrêta

Le jour où la Terre s’arrêta

I came to save the Earth

lundi 22 décembre 2008

Quand il n’adapte pas de comics au cinéma, les scénaristes hollywoodiens, histoire de travailler, faut bien vivre, se livrent à leur activité favorite : l’écriture de remake. Il existe un bon film dans une autre langue que l’anglais ? Hop, on le refait en anglais. Il est en noir et blanc (Yeurk !! Quelle horreur !!), hop, on refait. Donc, comme le film de Robert Wise date de 1951 (argh !, mais c’est vieux !) et est en noir et blanc (Yeurk, donc !), hop ! On refait !

Le Docteur Helen Benson, biologiste renommée, est enlevée à son foyer par des agents gouvernementaux. Un objet, dont la vitesse serait de 300000 km/s (la vitesse de la lumière, quoi...) est entré dans le système solaire et semble vouloir percuter la Terre. Mais au lieu de percuter la planète à pleine vitesse, l’objet ralenti et se pose au milieu de Central Park. En sort un humanoïde du nom de Klaatu.

Ce remake du classique de Robert Wise n’est pas, au moins, un bête copier-coller de l’original et s’est adapté à notre époque. Ainsi, en 1951, Klaatu venait avertir des dangers de la bombe atomique. Le monde ayant évolué, c’est désormais les problèmes écologiques qui préoccupent les extra-terrestres. Afin de sauver la Terre, le verdict est donc sans appel : soit l’humanité peut se prendre en main et évoluer dans le bon sens, soit elle sera purement et simplement éradiquée. C’est là qu’entre en jeu un jeune et jolie biologiste, fraichement veuve, et son fils. Je vous laisse deviner la suite.

Car c’est là le principal problème du film. Si l’histoire se laisse suivre sans déplaisir, on voit, en revanche, venir les rebondissements des kilomètres à l’avance. De même, la progression de Klaatu est un brin trop rapide. Sauver l’humanité pour un morceau de Bach, une équation ( fausse en plus !) et un câlin, s’est quand même un peu limite. D’autant plus qu’il est évident, tout au long du film, que l’on est pas dans un film d’action, mais un film qui devrait être plus cérébral...

Reste une belle palette d’acteur entre une Jennifer Connelly parfaite et un Keanu Reeves qui se fait une joie d’être inexpressif (rappelons que Klaatu est un extra-terrestre enfermé dans un corps qui lui est étranger), simple observateur de se qui l’entoure, on retrouve une jolie galerie : Kathy Bates (de Misery) , Robert Knepper (T-Bag dePrison Break) ou encore John Cleese en savant.

Pour finir, si le film nous est présenté comme un remake de celui de Robert Wise, l’original est, en revanche, une adaptation d’une nouvelle de Harry Bates, Farewell to the master, disponible ici (l’auteur affirme avoir fait une recherche infructueuse de Copyright).

Le jour où la Terre s’arrêta- Trailer
Partager sur Facebook Delicious Digg! submit to reddit

Salle des cartes | Cabine du capitaine | Site armé par  SPIP | © Arkhama.free.fr