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L’étrange histoire de Benjamin Button

mardi 10 février 2009

Probablement l’un des meilleurs cinéastes de sa génération, David Fincher revient cette année avec cette Etrange Histoire de Benjamin Button et semble s’être calmé... Le réalisateur de Fight Club continue donc son assagissement entamé avec il y a deux ans déjà avec Zodiac. Désormais, dans les films de Fincher, il n’ y a plus de théières rutilantes...

Détruit par la disparition de son fils lors de la première guerre mondiale, un horloger ; monsieur Gâteau ; offre à la ville de la Nouvelle-Orléans une horloge qui compte le temps à rebours, dans l’espoir illusoire qu’elle pourra rendre aux familles les enfants disparus. Le jour même de l’armistice, Thomas Button abandonne son fils. Le nouveau-né présente en effet tout les signes d’un grand-âge, mais dans le corps d’un nourrisson. Recueilli dans une pension pour personnes âgés, Benjamin découvre que le temps qui passe ne le fait pas vieillir, mais rajeunir...

Voilà un film que j’ai longtemps hésité à aller voir, la faute à une bande annonce trop explicite. Mais bon, c’est un film de David Fincher, alors... Et je ne peux pas dire que je le regrette... Car si le film est réalisé avec un certain académisme, respectant à la lettre les codes de ce genre de film, l’histoire de Benjamin Button est suffisamment étrange pour passionner. Bien sûr, il traversera toutes les époques du siècle dernier à nos jours (de la première guerre mondiale à l’ouragan Katrina sur la Nouvelle-Orléans). Naturellement, il rencontrera des figures marquantes (un pygmée,un capitaine de remorqueur "artiste", ...). Évidement, son âge « avancé » poussera certains des gens qu’il rencontre à se dépasser. Et, forcément, il rencontrera l’amour. C’est d’ailleurs cette partie de l’histoire qui constitue le cœur de l’intrigue, les deux protagonistes se croisant tout du long du film. Comment vivre cette histoire lorsque l’un vieilli et l’autre rajeuni irrémédiablement ?

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Croyez le ou non, mais ce fringuant senior, c’est Brad Pitt...

Formellement, David Fincher s’est assagi et ne se permet que peut de fioriture si ce n’est quelques effets vieux films (rayures, tâches et sépia) et une petite scène à l’envers et fera surement regretter l’époque plus sombre de Fight Club, de Panic Room. Les effets spéciaux, magnifiques, ne sont là que pour vieillir ou rajeunir les différents personnages, tous parfaitement interprétés.

L’étrange histoire de Benjamin Button - Bande annonce
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