Cœur d’encre

Il y a neuf, la mère de Meggie a disparut. Depuis, elle et son père sont constamment sur les routes. Car ce que la jeune fille ignore, c’est que son père possède l’étrange pouvoir de donner vie aux personnages des livres qu’il lit et que le soir où sa mère disparut, deux dangereux personnages sont sortis du livre Cœur d’encre.

Avant de commencer, je tiens à préciser que j’ai vu ce film, une fois n’est pas coutume, en VF. Cela a peut-être sont importance quand on connait le défaut majeur de ce film : les acteurs, tous plus cabotins les uns que les autres, la palme revenant haut la main à Andy Serkis (qu’on a pu "voir" en Gollum dans la trilogie Le Seigneur des anneaux ou en Kong - et en cuistot dans King Kong-) ... Et c’est bien regrettable, car l’histoire est plutôt originale, même si les mauvaises langues diront qu’un film similaire est sorti récemment [1]... Car, malheureusement, une bonne idée de départ ne suffit pas à faire un bon film... J’ignore si le roman de Cornelia Funke est meilleur, mais il n’y a pas grand chose à sauver du naufrage de l’adaptation cinéma... Situations hautement prévisibles, méchant peu effrayant, personnage comique (la vieille tante) à l’humour inexistant... Pour trouver des qualités, il faut aller chercher du côté des décors (les extérieurs sont tournés en Italie). Mais qui irait, sensément, voir un film pour ses décors seulement ?