Underworld 3 : Le soulèvement des lycans

Rhona Mitra, le principal argument de vente des producteurs...

Viktor, le chef des vampires, a créé une race de loups-garous supérieurs pour protéger son château durant le jour. Contrairement aux lycans sauvages qu’ils doivent tuer, ceux-ci sont capables de reprendre une forme humaine et constituent plus que de simples animaux. Le premier de cette nouvelle race d’esclave, Lucian, connaît pourtant une idylle interdite avec la fille même de Viktor, Sonja. Leur histoire d’amour impossible conduira leur deux peuples dans un affrontement sanguinaire qui s’étendra sur plusieurs centaines d’années.

Underworld 3 marque un épisode spécial dans la saga puisqu’il est le premier film qui n’est pas réalisé par Len Wiseman. Ni interprété par Kate Beckinsale ou Scott Speedman, l’histoire se déroulant quelques siècles avant Underworld, premier du nom... S’il était impossible d’inclure les deux acteurs dans l’histoire, on regrettera l’abandon du réalisateur original, le nouveau, Patrick Tatopoulos, par ailleurs excellent créateur de monstres/créatures, faisant un travail déplorable à la caméra. Les scènes d’actions - qui représentent finalement le seul intérêt du film, la love story n’avançant pas d’un iota durant les 1h25... - sont montés n’importe comment, rendant le film illisible, sauf, peut-être, en cas de démembrement de corps...De même, les décors semblent moins inspiré de l’univers gothique des deux premiers opus que de Beowulf... Version Christophe Lambert évidement ! Avec également une Rhona Mitra que l’on retrouve ici à la place de Kate Beckinsale... Transition tellement facile que j’en ai honte.

Viktor (Bill Nighy) prend l’apéro.

Parlons donc un peu des acteurs... On retrouve dans le rôle de Viktor Bill Nighy qui fait le méchant très méchant et une Rhona Mitra complètement transparente, surtout comparée à son prédécesseur...Triste quand on voit que toute la communication du film est basée sur son phys..., son personnage. Au temps pour moi... Enfin, l’histoire ne présente que peu d’intérêt, puisque racontée en intégrité dans les deux premiers volets. On peut alors légitimement se questionner sur la nécessité de tout cela... D’autant plus que, si la fin est connue, le chemin pour y arriver n’est pas des plus imaginatif, avec son lot de personnage bien caricatural (avec le méchant vampire qui prend plaisir à maltraiter les esclaves lycans, etc, etc...). Un film à oublier bien vite, donc, car même pas digne de figurer sur nanarland.