Solomon Kane

XVIème siècle. Solomon Kane attaque une forteresse en Afrique du Nord. Un à un, ses hommes sont tués par des créatures démoniaques et, bientôt, Solomon Kane se retrouve seul face à un démon venu réclamer son âme. Pour la sauver, il ne peut que fuir et commencer une nouvelle vie paisible dans un monastère. Pourtant, sa retraite est troublée et il doit à nouveau reprendre la route, puis les armes lorsqu’il découvre qu’un sombre seigneur fait régner la terreur.

Par le créateur de Conan le barbare.Au moins, comme ça, c’est clair, on sait à quoi s’attendre. Et le film, sur ce plan là, donne exactement ce qu’on le veut : de l’action, des combats et de la magie. Après, inutile d’attendre un scénario d’une complexité folle, ni d’une imagination débridée. On avance en terrain connu : les traitres sont bien ceux que l’on s’attendait, les révélations finales n’en sont pas et les personnages réagissent comme on s’y attendait.

Ainsi, Solomon Kane met donc de côté sa retraite religieuse pour voler au secours de la veuve et de l’orphelin, et, cela faisant, de son âme mise en danger par des années de massacre. Du coup, la religion tiendra bien sûr une place plus qu’importante dans le film, souvent même de façon un peu trop voyante, comme cette séquence ou notre héros se trouvera crucifié en compagnie de deux larrons d’un l’un se moque de lui tandis que l’autre le soutient [1] ...

Solomon Kane se présente donc comme un gentil petit film d’action-aventures sans grande prétention qui ravira les fans du genre. À voir si on vous prête le DVD ou si vous avez un abonnment...