The Social Network

Dans un café, Mark Zuckerberg a le mot de trop pour sa petite amie. Avant qu’il n’ait eu le temps de réaliser, le voilà célibataire avec une idée en tête, se venger. Il créé dans la nuit un site qui permet aux étudiants de voter pour la fille de la fac qu’il trouve la plus sexy. Rapidement, le site connait un succès massif (auprès des étudiants) et le nombre de visiteurs fait sauter les serveurs avant le matin...

Les nouveaux génies de l’informatique : une chambre d’étudiants à Harvard, c’est quand même plus classe qu’un garage...

Un film sur la création de Facebook... Quelle idée [1] ! Encore un film sur le rêve américain, comment n’importe qui peut réussir dans ce beau pays... Et puis le film commence et on découvre le personnage de Mark Zuckerberg, perdu dans son désir de reconnaissance, de réussite. Odieux. Et l’on comprend que l’on ne s’est pas trompé. Non, ce ne sera pas juste un film de rêve américain. Comment un asocial est devenu milliardaire en créant le plus gros réseaux social de tout les temps, voilà à quoi veut répondre le film...

Car ici, il ne s’agit pas d’une histoire de rédemption. Dès le début, le personnage de Zuckerberg n’apparait pas comme sympathique et, si la vision du spectateur varie au long du film, c’est pour finalement arrivée jusqu’à trouver le personnage pathétique. Entre temps, il y aura de l’argent, de la drogue, du sexe, des trahisons...

La classe, c’est penser au développement de fonctions en plein procès.

Du côté de l’interprétation, rien à redire, si ce n’est l’excellence du casting, à commencer par Jesse Eisenberg qui interprète Zuckerberg tandis que du côté de la réalisation, David Fincher semble s’être calmé depuis quelques films : exit les plans purement virtuels à base de théières... [2].

The Social Network est donc un film immanquable de cette fin année. Peut-être même le meilleur de cette année...